Délibération :
Annexe de la délibération :
Intervention de Stéphane LEFLOCH :
En premier lieu, je souhaitais attirer votre attention sur la présentation que vous faites dans ce document, du groupe de suivi et d’évaluation citoyen qui serait en quelque sorte le prolongement naturel des assises de la transition écologique.
Donc ce n’est pas rien quand on voit la communication détonante que vous avez fait à propos de ces assises. Vous évoquez pour ce groupe une forme de conclusion avec la rédaction d’une synthèse qui vous aurait été présentée le 10 décembre dernier.
Depuis lors nous sommes censés avoir été également informés de cette synthèse, en commission et même en conseil. Mais il doit y avoir un peu de retard par rapport à ce que vous avez écrit, vous venez de nous le confirmer. J’espère que nous pourrons découvrir en quoi le travail de ce groupe a bonifié vos intentions ? et tant qu’on y est, puisque c’est une mission de suivi et d’évaluation elle devrait s’inscrire dans un temps long et auquel cas je vous remercie de nous préciser comment vous comptez maintenir l’action de ce groupe en 2023.
En second lieu, concernant la démarche globale de votre action je veux redire ici que ce n’est pas la somme des mots, des chapitres et des axes contenus dans les différents plans et revue et chartes que vous nous avez présenté successivement qui m’incite à l’optimisme. En effet nous ne voyons toujours pas des décisions en rupture avec nos habitudes de vie, ces habitudes qui conduisent notre monde vers des crises majeures.
Pourtant, le ministre l’a dit, la solution viendra des collectivités. Nous sommes donc en première ligne, invité à beaucoup plus d’audace pour marquer une démarcation avec le monde d’avant.
Ce qu’il nous faut c’est une révolution des usages. Une révolution, car les changements à opérer ne se feront pas sans douleur. Alors, oui je sais que le mot révolution vous fait peur, vous l’avez dit plusieurs fois, rien d’étonnant d’ailleurs puisque c’est votre ADN politique. Vous adoptez donc la méthode des petits pas, même si l’on constate à nos dépends qu’elle va bien moins vite que le rythme des dégradations, Yves Aurégan vient d’expliquer une des conséquences avec la pollution. Finalement vous administrez en réaction, heureux d’avoir trouvé un seau d’eau pour éteindre le feu qui nous cerne de toute part quand il nous faudrait une lance à incendie.
Retrouvez son intervention en vidéo ici