J’ai hésité à prendre la parole ce soir. Votre retour, Christophe Bechu, est un non événement.
Un non evènement, car nous savions que vous alliez revenir, et que votre départ à Paris n’était qu’une parenthèse, dans un gouvernement qui a désenchanté la France . Mais comme de nombreuses angevines et angevins, je me pose la question : pour combien de temps? Et Pour quelles réelles ambitions pour la ville ?
Votre retour a été bien anticipé, avec depuis quelques jours, une campagne de matraquage dans les rues d’Angers sur les fameux 10 ans. Dans cette enceinte nous entendons constamment parler de 2014. Avec le sentiment qu’avant vous c’était … le vide . Qu’avant vous angers était une ville perdue … Depuis 10 ans j’ai remarqué à quel point vous avez une mémoire sélective. Moi je n’oublie pas les 37 années qui vous ont précédé. Celle dont vous regrettez dans une tribune qu’elles se soient faites sans évolutions. J’ai une pensée pour vos prédécesseurs…
Je n’oublie pas comment la ville s’est développée avant vous. Je suis la première à saluer tout ce qui depuis 10 ans va dans le bon sens. Parce que oui, une ville doit se transformer, doit s’adapter aux attentes de sa population, à la situation environnementale.
Mais je le redis, vous nous aurez toujours sur votre route Monsieur le maire quand nous aurons des désaccords avec les projets que vous soutiendrez , quand vous retirez des moyens à certains projets, éducatifs, sociaux, dans les quartiers, … quand vous ne comprendrez pas l’urgence d’une politique de logement beaucoup plus offensive. Quand vous maintiendrez certains projets anachroniques … quand la situation financière de la ville continuera de se dégrader. D’ailleurs, comment ne pas faire de parallèle entre la situation du département quand vous l’avez quitté ? Comment ne pas s’inquiéter des moyens mis à disposition des collectivités territoriales ?
Je le redis, vous nous trouverez aussi sur votre chemin pour saluer, encourager et voter pour tous les projets positifs et utiles pour notre ville .
Nous avons appris dans la presse qu’enfin, après quatre ans de mandats , vous reveniez sur ce choix qui consistait à avoir été élu avec une femme en deuxième position sur votre liste, mais avoir considéré qu’il vous fallait un homme comme premier adjoint… vous avez mis le temps mais on y est. Mieux vaut tard que jamais.
Retrouvez son intervention en vidéo ici
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