Depuis plusieurs décennies, les prix des logements augmentent plus vite que les revenus. Aujourd’hui le coût du logement représente 32% des revenus des ménages.
La crise n’est pas conjoncturelle, elle est structurelle. Les premières décisions prises par le gouvernement Attal n’augurent rien de bon : détricotage de la loi SRU, nomination d’un Ministre du logement libéral. Gabriel ATTAL parle de créer 30 000 logements en 3 ans, un chiffre bien loin des enjeux. Ce gouvernement parle beaucoup de réarmement mais il utilise des balles à blanc.
Cette crise du logement n’est pas une exception angevine. Les leviers pour la résoudre ne dépendent pas tous des élus locaux. En revanche, faire le maximum est une nécessité. Faire le maximum c’est ne pas revendre un logement public de plus de 300m2 à un couple plutôt que d’y aménager plusieurs logements, faire le maximum c’est privilégier la construction de logements abordables, toujours.
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